Seconde partie.

Publié le par Anes.Kamel

II) Fonte des glaces


Réchauffement attendu à la fin du 21ème siècle
          L'océan s'est formé il y a plus de quatre milliards d'années, lorsque la Terre, qui s'était individualisée au sein du système solaire, s'est refroidie. Si les géochimistes ont pu démontrer que des éléments volatifs se dégagent encore des profondeurs, le volume d'eau émis à ce titre est minime, de sorte que le volume de l'hydrosphère (les océans, les eaux douces et les glaces continentales) est resté sensiblement constant depuis plusieurs centaines de millions d'années.Très souvent, l'eau de fonte s'accumule au pied du glacier. 
 

        On attent une augmentation de la température terrestre pour la fin du 21ème siècle. Cette hausse des températures moyennes à la surface du globe est principalement due aux émissions massives de gaz à effet de serre. De plus, les paléoclimatologues affirment, dans leur rapport de 2007 du GIEC, que depuis 500 à 1300 ans, on a atteint la température moyenne de l'hémisphère Nord la plus élevée ! Nous sommes en train d'atteindre des températures qui nous ammène à des situations très alarmantes.
Voici un graphique donnant quelques chiffres:

Variations des températures moyennes mondiales de 1850 à aujourd'hui. Nous avons, les années en abscisse et les écarts de température par rapport à la normal en degrè Celsius (°C) en ordonnée. 

Evolution des températures moyennes mondiales de 1850 à 2007

         Le 4ème rapport du GIEC nous informe que "le réchauffement du climat ne fait aucun doute et est désormais attesté par l'augmentation observée des températures moyennes de l'air et de l'océan, la fonte généralisée de la neige et de la glace et l'augmentation du niveau moyen de la mer".
Durant onze années (1995-2006), on a eu les températures les plus chaudes jamais enregistrées depuis 1850. Ainsi, l'année 2005 est la plus chaude, suivie de près par 1998, mais l'année 2005 est aussi la plus coûteuse à cause de nombreuses catastrophes naturelles s'étants produites cette année là, dues à des conditions météorologiques. Le montant s'élève à 200 milliards de dollars de dégâts. La température de toutes les eaux tropicales a augmenté d'environ 1,2°C tout au long du XXème siècle (la moyenne était normalement de 0,5°C pour les océans), ce qui causa un blanchiment des récifs coralliens qui avaient apparu en 1997, puis en 1998, ce réchauffement prolongé de l'eau a fini par détruire la moitié des récifs corailliens de l'Océan Indien, et la température dans les zones tropicales des cinq bassins océaniques, où se forment les cyclones, a augmenté de 0,5 degré Celsius de 1970 à 2004. 
      Dans les 40 années les plus récentes, à 1800 m d'altitude dans les Alpes, on a pu observer une augmentation de la température qui serait entre 1 et 3 °C, de plus cette anomalie s'est produite pendant l'hiver.


     1) Conséquences géographiques
    
      Depuis les années 1880, on a remarqué une élévation du niveau de la mer de 17 cm, et cela à cause de la fonte des glaciers terrestre car les glacier qu isont sur la mer ne change en rien le niveau des oncéans, mais aussi à cause de la dilatation thermique del'eau qui augmente sa température et par conséquent augmente son volume. A la suite de cela, chaque année, on voit disparaître 100 kilomètres carrée de marécages dans le delta du Mississippi.

Depuis 1990, le niveau des mers augmente de près 3 mm par an contre 2 mm au milieu du XXème siècle. Et depuis 2003, on constate toujours une hausse assez rapide (2,5 mm/an) du niveau marin, mais la dilatation thermique voit sa contribution diminuer (0,4 mm/an) alors que la fonte des calottes polaires et des glaciers continentaux s'accélère.
. Mais contrairement à des idées reçues l'Arctique n'est pas un des facteurs de la montée des eaux car comme il a été dit seul les glaciers terrestre participe à la monté des eaus.. Si l'Antarctique et le Groenland, qui sont les deux plus grands glaciers terrestres, venaient à fondrent complètement le niveau des océans augmenteraient de 70m par rapport a celui d'aujourd'hui et ce n'est donc pas la dilatation qui va entrainer cette élévation. La géographie serait totalement
modifiée.

2) La multiplication des phénomènes extrêmes et des anomalies climatiques



A l'échelle de l'humanité, il y a environ 200 millions de personnes qui sont touchées chaque année par les catastrophes naturelles et il y en a environ 70 000 qui périssent. En effet, comme en témoignent quelques exemples de catastrophes et anomalies climatiques, nous assistons à des signes avant-coureurs significatifs :

Dans la plus grande partie de l'Alaska, le pergélisol a gagné 1,6°C depuis le début des années 1980 et jusqu'à 3,3°C dans certaines zones. Conséquences : des trous, appelés thermokarst, appraissent subitement.

Août 2003, une canicule sans précédent touche l'Europe et principalement la France sinistrée avec 20 000 morts.

L'année 2000 fût aussi marquée par des précipitations et des inondations sans précédent dans de nombreuses régions du globe : l'Italie, la Suisse et l'Angleterre des mois d'octobre à décembre, l'Indochine avec les crues du Mékong les plus importantes en quarante ans, à Nagoya, au Japon, les pluies de septembre, ont atteint un niveau jamais enregistré depuis 1891, le Texas a enregistré durant l'été, 66 jours sans pluie, du jamais vu depuis les observations de 1898.

Depuis la fin des années 1960, la couverture neigeuse mondiale a décru d'environ 10 à 15%. Les vagues de froid hivernales dans une grande moitié septentrionale de l'hémisphère nord durent deux semaines de moins qu'il y a 100 ans. Pour autant, les glaciers de montagne, bien qu'en régression un peu partout dans le monde, sont sujets à de fortes variations pluri-temporelles qui rendent les prévisions sur ce point difficile selon certains spécialistes.

Les glaciers polaires comme ceux du Spitzberg (à une centaine de km du pôle Nord) reculent depuis 1880, libérant de grandes quantités d'eau (Laboratoire de Géodynamique des milieux naturels et anthropisés, Clermont-Ferrand, 01/2004).

L'Arctique perd environ 10% de sa couche de glace permanente tous les dix ans depuis 1980 (NASA, 2003). Dans cette région, les températures moyennes ont augmenté à une vitesse deux fois plus rapide qu'ailleurs dans le monde durant les dernières décennies (ACIA, 11/2004).
La fonte de la banquise arctique se traduit par une perte de 15% de sa superficie et de 40% de son épaisseur depuis 1979.
Enfin, la banquise atteint des records en terme de perte de superficie : en août 2007, la banquise ne représentait plus que 5,26 millions de km², pour 7,5 millions de km² en 1978 (National Snow and Ice Data Center, 08/2007). Tous les modèles prédisent la disparition de la banquise arctique en été d'ici quelques décennies, ce qui ne sera pas sans conséquences sur le climat en Europe.

La saison cyclonique 2005 dans l'Atlantique Nord a battu des records à la fois en nombre de tempêtes et en puissance des cyclones.

" Des sécheresses plus sévères et plus longues ont été observées sur des larges étendues depuis 1970, particulièrement dans les régions tropicales et subtropicales " (GIEC, 2007).

L'intensité de la circulation océanique profonde et lente qui redistribue l'énergie dans les océans diminue sensiblement depuis 5 ans, bien que les prévisions sur ce sujet soient encore très incertaines.

Juillet 2006, des canicules touchent une partie de l'Europe et de l'Amérique du Nord entraînant notamment une tension sur l'énergie. L'été 2007 sera également celui de feux de forêts importants et de records de températures dans la zone méditerranéenne de l'Europe.

Soulignons cependant que ces observations sont dépendantes des systèmes de relevés météorologiques qui n'existent que dans un nombre assez limité de pays avec des statistiques qui remontent rarement au-delà d'un siècle ou un siècle et demi. De surcroît, les scientifiques peinent à représenter les variations climatiques des deux derniers milliers d'années qui pourraient servir de référence dans les projections.
C'est pourquoi, il faut nuancer quelque peu le caractère exceptionnel de ces informations. En effet, il est encore difficile de connaître les périodes de retour des catastrophes climatiques dans une région donnée. Mais sur le dernier siècle, force est de constater l'emballement du système climatique.

3) Conséquences sur la faune

   La fonte des glaces a aussi un impacte sur la faune et la flore voici certains exemples de conséquences sur la faune : La fonte des glaces aura pour conséquences le changement des courants marins donc plusieurs espèces de poissons ne se verrons pas à leur place dans les mers et les océans. Les poissons vivants dans les rivières disparaîtront car les rivières alimentant les mers et les océans sont alimentées par les glaciers. Si les glaciers venaient à disparaître il en serait de même pour les poissons. La banquise et l'Antarctique sont les terres d’animaux qui sont menacé d’extinction puisque leur habitat serait modifié ou disparaîtrait. On recense ici l'ours polaire, le manchot et encore beacoup d'autres éspèces. Des espèces animales disparaîtrons ce qui pourrai bouleverser la chaîne alimentaire et perturbera l’écosystème. L'augmentation du taux de rayonnement UV affectera les hommes, les plantes et les animaux. Comme le climat risque de changer, la répartition de certains insectes devrait aussi changer. Ceci pourrait apporter des maladies qui n'existent pas en Europe.


4) Conséquences sur la flore


    Ce qu'on observera pour ce qui est de la végétation, c'est une limitation de la poussée des arbres vers le nord et plus haut en altitude. Les forêts remplaçant une partie importante de la toundra actuelle, et sa végétation se déplaceront vers des régions polaires aujourd'hui désertiques. Lorsque les sols le permettront, l'agriculture s'étendra vraisemblablement vers le nord, ce qui aura pour avantage des saisons de croissance végétale plus longues et plus chaudes

 

5) Conséquences économiques

 

     Si la tragédie de la fonte des glaces se produisait, les océans prendront plus d'espace sur terre, et on risque une augmentation du trafique maritime. La réduction en continu de la glace de mer va augmenter la durée de la saison de navigation et rendre possible des accès aux ressources naturelles de l'Arctique. La diminution des glaces permètra une exploitation de ressources naturelles jamais exploitées, comme le pétrole et le gaz dans les région qui son jugé inaccessible. Si les glaces fondent, Groenland deviendrai une grande puissance car ses ports deviendront les mieux placés et prendront ainsi la place de Singapour qui est de nos jours la plus grandes zone portuaire, ainsi des pays ayant peu de ressources pourront devenir de grandes puissances. Tout cela, ce sont les aspects positifs de cette fonte, voyons maintenant les aspects négatifs : Les préoccupations sociales vis a vis de la sécurité et de la souveraineté s'accroitront du fait de l'essor du trafique maritime. De nombreux bâtiments, routes, oléoducs, aéroports et autres installations industrielles actuels seront probablement touchées de plein fouée et cela aura pour conséquences des travaux de reconstruction ou de maintenance et des investissements majeurs. Si l'eau monte trop, nous observerons probablement des déplacements d'infrastructures qui se situent sur des zone côtières. De ce fait la saisonnière de la route maritime nord rendra possible le trafic trans-arctique pendant l'été d'ici quelques décennies mais l'augmentation des mouvements de la glace dans les chenaux du Passage du Nord-Ouest pourrait cependant rendre cette navigation difficile. Toute la population ce devra d'être relogée et donc il y aura un déplacement dans des pays n'ayant pas les mêmes habitudes et modes de vie : il y aura ce qu'on appelle un "choc des cultures".

6) Des prévisions alarmantes


  Fort de ces constats, le GIEC en collaboration avec de nombreux centres scientifiques dans le monde établit des scénarios prévisionnels avec différents paramètres socio-économiques pour évaluer les émissions futures en gaz à effet de serre et donc le réchauffement attendu.
Tous les scénarios potentiels d'émissions prévoient une augmentation des concentrations de CO2, une élévation de la température moyenne mondiale et du niveau de la mer au cours du XXIième siècle. En effet, les hypothèses les plus optimistes (stabilisation des émissions de GES au niveau de 1990) révèlent tout de même une augmentation d'environ 1,1°C.
Vu le développement continuel de nos activités industrielles et la diffusion du modèle de consommation occidental partout dans le monde, le scénario le plus communément envisagé pour 2100 est celui où la concentration en CO2 aura doublé par rapport à l'ère pré-industrielle pour s'élever à 560 ppm. La température de la Terre s'élevera alors de 3°C en moyenne d'ici à 2100, un scénario catastrophe.

Voici un tableau nous montrant les montées de températures anormales

Estimations en 1995
(par rapport à 1990)
Estimations en 2001
(par rapport à 1990)
Estimations en 2007
(par rapport à 1980-1999)
Hausse des températures moyennes en 2100
+ 1°C à + 3,5°C + 1,5°C à + 5,8°C + 1,1°C à + 6,4°C
Elevation du niveau de la mer jusqu'en 2100
+ 0,15 à + 0,95 m + 0,08 à + 0,88 m + 0,18 à + 0,59 m
Niveau de la concentration de CO2 dans l'atmosphère jusqu'en 2100
500 ppm 540 à 970 ppm 600 à 1 550 ppm


   

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