Troisième partie.

Publié le par Anes.Kamel

III) Perspectves Futures



 1) Le pojet des scientifiques          
        
      Le concept de niveau de la mer est mal défini, puisque deux observateurs situés en deux endroits éloignés font sur le sujet des observations différentes.Pour éviter la catastrophe, il faut creuser un canal évacuant le trop plein d'eau, mais le coût est prohibitif. Il est possible de se prémunir contre de telles catastrophes en aménageant un canal afin de réaliser des vidanges contrôlées et évacuer le trop-plein d'eau. Un tel exutoire a été installé en 1986 sur le glacier d'Arsine, dans le massif des Ecrins (Hautes-Alpes). Un autre est en cours de construction sur le Tsho Rolpa, un lac situé à 4580 mètres d'altitude, à une centaine de kilomètres au nord-est de Katmandou (Népal). Un accord entre les gouvernements népalais et néerlandais a été signé en 1998 pour la construction d'un canal régulateur et l'installation d'un réseau de capteurs et de sirènes afin que les 19 villages menacés soient alertés en cas de montée intempestives des eaux. L'objectif est d'abaisser le niveau du lac d'une trentaine de mètres. Reste que le coût d'une telle opération (près de 3 millions de dollars) est prohibitif. Et seule une aide internationale de grande ampleur permettrait d'effectuer des travaux comparables sur les lacs les plus dangereux comme sur le Rapshtreng Tsho, au Bhoutan, dont la superficie est passée de 1,54 kilomètres carrées en 1986 à 2,2 kilomètres carrées aujourd'hui. Et pour accéder à ce paramètre, il faut mesurer très précisément l'épaisseur de la glace. Ce qui n'est pas sans poser de problèmes pratiques, notamment dans l'Himalaya où les glaciers, généralement situés à plus de 4 000 mètres d'altitude, restent parmi les moins connu de la planète.

Les glaciers fondent mais peut-être moins que ne le laissent supposer les observations de surface. Si ces resultats se confirment, les projections pour la suite du XXIeme siècle devront elles aussi être revues à la baisse.


2) Le Protocole de Kyoto


     Le Protocole de Kyoto est un projet qui vise à réduir les émissions de gaz à effet de serre pour limiter l'augmentation de la température terrestre. C'est en 1997 qu'il fut mit en place et signé dans le cadre de négociations au sein de l'ONU. C'est ensuite que le monde prit conscience de la gravité de la situation. Grâce au

  protocole de Kyoto les états les plus riches, lesquels sont ceux qui émettent le plus de gaz à effet de serre, ont pris l'engagement de stabiliser entre 2008 et 2012 leur émission au niveau d'émission qu'ils avaient en 1990.


3) Le protocole de montréal


       Le Protocole de Montréal est un accord international mis en place pour réduire l'émission des substances qui détruisent la couche d'ozone. Signé par 24 pays et par la Communauté économique Européenne en septembre 1987, il impose la suppression de l’utilisation de CFC (chlorofluorocarbures), de halons et de tout autre ODC synthétique.
Ce protocole prévoit un calendrier délimination progressive des différentes substances nuisant à la couche d'ozone :
- halons : élimination complète d'ici le 1er janvier 1994;
- chlorofluorocarbures (CFC), HBFC, méthyle chloroforme, tétrachlorure de carbone : élimination complète d'ici le 1er janvier 1996.
- hydrochlorofluorocarbures (HCFC) : Gel de la consommation d'ici le 1er janvier 1996; gel de la production d'ici 2004 ; élimination complète d'ici le 1er janvier 2030.
- bromure de méthyle : gel d'ici le 1er janvier 1995; élimination complète d'ici le 1er janvier 2005 et rapport sur la consommation annuelle.
- interdiction de la production et de la consommation de bromochlorométhane à compter du 1er janvier 2002.
Les Parties ont l'obligation d'interdire l'importation et l'exportation des substances réglementées et des produits utilisant ces substances, en provenance et à destination d'États non Parties au Protocole;
- Les Parties doivent mettre en œuvre un système de permis pour l'importation et l'exportation de substances réglementés neuves, usagées, recyclées ou récupérées, en provenance et à destination d'États non Parties au Protocole.
- Les Parties doivent mettre en œuvre des mesures pour contrôler l'importation et l'exportation de produits et d'équipement utilisant des substances réglementées, en provenance et à destination d'États non Parties au Protocole.
- Les Parties interdisent l'importation de HCFC d'États non Partie à compter du 1er janvier 2004.
- Les Parties interdisent le commerce de bromochlorométhane avec des États non Partie à compter du 1er janvier 2001.
Les Parties doivent déposer un rapport statistique annuel au Secrétariat du Protocole sur leur production et leur consommation de substances réglementées, ainsi que sur leurs importations et exportations de ces substances.


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